Le tour de France reste un évènement sportif international des plus suivis en mondovision. Il regroupe aujourd’hui les coureurs venus des quatre coins de la planète en quête de performances, mais aussi de gloire. Il est constitué de plusieurs étapes et notamment le grand prix de la montagne qui demeure le plus prestigieux et le plus excitant de tous. Focus sur les cyclistes français qui ont laissé leur empreinte sur cette section de la grande boucle.
Le tour de France : plus de 100 ans d’histoires
Le tour de France, c’est d’abord plus d’un siècle de compétition. Il compte 106 éditions depuis sa création tandis que le 107e s’effectuera lors de cet été de 2024 dont le départ est annoncé à Nice et comme à l’accoutumée, la ligne d’arrivée sera franchie à Paris, aux Champs-Elysées.
Aussi appelé le « Tour » ou encore la grande boucle, il a été élaboré au mois de juillet 1903. Médiatisé par le quotidien L’Auto, le succès fut tel que les organisateurs ont décidé de renouveler l’évènement. Au début, le parcours n’intégrait que 6 phases dans les grandes villes comme Paris-Lyon-Marseille-Toulouse-Bordeaux-Nantes pour une durée de cinq jours. Les responsables rajoutèrent des étapes au fil du temps. Aujourd’hui, le tour en comporte 21 à réaliser pendant 21 jours, soit environ 3500 km.
À chaque édition comprend de nouvelles localisations sur les différents types de courses comme les trajets à plat, les montées en altitude, les descentes en crêtes, les chemins accidentés, etc.
Les maillots les plus populaires du Tour de France
On oublie la sacoche de vélo, la gourde, le casque, bref, tous les accessoires de cyclisme habituel quand passe le Tour de France. On se focalise tous sur les maillots. Ces équipements racontent également leur histoire à travers leur couleur. Voici quelques anecdotes sur les 4 maillots les plus populaires de la grande boucle.
– Le maillot jaune : Il fête en cette année de 2024, son 101e anniversaire. Sa création remonte en 1919 par un certain Henri Desgrange, l’inventeur de la compétition. Il n’apparaît donc que 17 ans après le lancement de la première édition. Il est attribué au coureur ayant le plus de points sur le classement général. À cette époque, Eugène Christophe le porta pour la première fois.
La couleur fait référence aux pages du journal l’Auto qui fut le quotidien sponsor du Tour pendant de nombreuses années. Le maillot jaune changea régulièrement de propriétaire, mais on retient un nom historique, celui d’Eddy Merckx qui a eu l’opportunité de le vêtir 111 fois. Avant, le maillot jaune arborait simplement une teinte basique dépourvue de motifs. C’est à partir de 1969 qu’il commença à accueillir le nom des sponsors. Depuis, les marques se succèdent au fil des années. On n’oublie pas non plus de mentionner que le désigné à ce maillot emblématique touche une prime quotidienne depuis 1948.
– Le maillot vert : Convoité par les sprinteurs, il est décerné aux leaders du classement par points depuis 1953. Les cyclistes amassent des points sur les étapes à plat ou sur les pistes intermédiaires. Il est donc attribué au plus constant et pas forcément au meilleur comme l’a prouvé Peter Sagan, lauréat à trois reprises en 2012, 2016 et 2018.
– Le maillot blanc à pois rouges : En 1933, les organisateurs du tour créent le « grand prix de la montagne » accordant une récompense aux grimpeurs les plus performants. Son attribution se passe également depuis un classement par point sur les étapes arpentant les pistes au sommet. Cet ensemble de teintes n’apparaît cependant qu’en 1975.
– Le maillot blanc : Depuis 1975, il est porté par le meilleur jeune au classement général de la grande boucle. Il est convoité par les espoirs de moins de 26 ans aspirant au concept de leader de demain.
– Le dossard rouge : Il est décerné au coureur jugé par le jury comme étant le plus combatif pendant l’étape précédente.
Le maillot à pois : honneur aux Français
Derrière le maillot jaune, le blanc à pois rouges reste probablement le plus sollicité par les coureurs. Récompensant le meilleur grimpeur sur les étapes de la montagne, il est également populaire auprès de la foule pour le spectacle offert par les cyclistes pour son obtention. Voici trois Français ayant écrit leur histoire sur ce maillot tant convoité.
– Richard Virenque : le recordman
Quand on parle de ce maillot blanc à pois rouges, il est difficile de ne pas l’associer au légendaire Richard Virenque. Il se présente comme étant le coureur avec le plus grand nombre de victoires sur le grand prix de la montagne. En effet, il l’a remporté à 7 reprises. Il voit son nom s’inscrire dans le classement pour la première fois lors de l’édition de 1994 sur une étape dans les Pyrénées. Il réitère son exploit 3 années de suite, soit en 1995, 1996, 1997 avant de revenir en 1999, en 2003 et en 2004. Le cycliste né à Casablanca en 1969 se retrouve régulièrement dans le top 10 du classement entre 1994 et 2000. Il porta également le maillot jaune deux fois pendant sa carrière.
– Laurent Jalabert : le polyvalent
Entre Laurent Jalabert et la grande boucle, il y a également une histoire à raconter. Natif de Mazamet dans le Tarn, il se lance dans le monde professionnel avec beaucoup d’ambitions. Il se fait immédiatement remarquer par sa régularité dans les compétitions de haut niveau en collectionnant les podiums et les places d’honneur entre 1991 et 1994. Il est d’ailleurs récompensé par le maillot vert en 1992 et ensuite en 1995. Entre 1992 et 2001, il remporte 5 victoires d’étapes avant de revêtir le fameux maillot blanc à pois durant deux années consécutives, en 2001 et en 2002.
– Warren Barguil : l’attaquant
Warren Barguil a fait récemment son entrée chez les pros. Plus précisément en 2013 dans l’équipe d’Argos-Shimano. Il remporte deux étapes du tour d’Espagne durant la même année, après une victoire en première place sur le tour d’Avenir en 2012. Le maillot blanc à pois rouges ne lui sourit qu’en 2017 ainsi que le prix de la combativité, soit deux ans après sa première participation sur la grande boucle. Lors de cette édition, il porte même le maillot blanc le classant comme le meilleur jeune pendant l’épreuve du contre-la-montre par équipe. En 2018, il signe son retour chez Fortuneo-Samsic avant de partir chez Arkéa-Samsic en 2019 et d’être couronné Champion de France sur route.
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