Le maniement du sabre est une discipline à part entière dans l’Orient. D’ailleurs, le combat au sabre fait partie des images d’Epinal les plus populaires tant en Chine qu’au Japon. Mais même si les Japonais n’échangent plus des coups de katana depuis ces cent dernières années, l’escrime n’a pas pour autant disparu. Elle est toujours pratiquée et a même évolué au fil des années. Le kendo fait partie de ces pratiques qui ont remplacé le maniement du sabre traditionnel.
Kendo : des frappes précises
Si dans un club de judo aucune protection n’est nécessaire, cette nouvelle forme de Kenjutsu nécessite le port d’une armure de protection. Cela étant pour se protéger des coups de lames de l’adversaire. Au niveau de la pratique, deux seuls types de gardes peuvent être utilisés en compétition : le Chudan no Kamae et le Jodan no kamae. La première garde permet d’utiliser la main droite à la garde et la main gauche à l’extrémité en pointant en direction de la gorge de l’adversaire. En ce qui concerne le jodan no kamae, le shinae sera porté au-dessus de la tête.
L’union du corps, de l’esprit et du sabre
Cette nouvelle forme de Kenjutsu est bien plus qu’une simple discipline sportive. Elle est en mesure de développer la force de caractère et la détermination en unissant le corps et l’esprit avec le maniement du sabre. Le kendoka doit se traduire d’ailleurs comme étant « l’esprit, le sabre et le corps ne font qu’un » ou « Ki ken tai no ichi ». Chaque frappe doit ainsi être réalisée avec volonté. Elle sera exprimée par un kiai, le cri des judokas et de tous pratiquants d’arts martiaux. Quoi qu’il en soit, la maîtrise du kenshi nécessite de nombreuses années d’entraînement.
Iaido, jodo, kendo : quelles différences ?
Nombreuses sont les disciplines qui ont comblé le vide qu’a laissé l’échange de coups de katana au Japon. Vous trouverez l’iaido, un art martial avec une forme assez récente. Se traduisant au sens littéral du terme comme « vivre en harmonie avec la Voie », l’iaido est apparu au tout début du XXe siècle. À la différence de l’escrime traditionnelle, cette pratique se tourne un peu plus vers la pureté des gestes effectués et la maîtrise de soi.
Le jodo quant à lui, est une pratique ancestrale qui signifie bâton de la voie. Cette technique ancestrale consiste à utiliser un bâton de 1,28 m de long et 2,4 cm de diamètre. Celui qui manie le bâton de combat a la possibilité de faire glisser son autre main pour frapper et piquer son adversaire.
Le kendo, en revanche, est un sport de compétition considéré comme étant la version moderne du Kenjutsu. La différence est qu’il nécessite l’emploi d’un matériel adapté : une arme faite de bambou.
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